2 > 13 MARS
Le Vent des Signes
Résidence
Pina Wood

Parce ce que les majorettes finissent toutes sous un tas de bûches ou dans une bétonneuse

SE DÉBATTRE
TELLE UNE HORDE CONTRE LE VENT.
CICATRISER À VUE. TENDRE SON ARC
ET VISER LE BROUILLARD.
FRAPPER LE COEUR SUR LE REBORD DE L’ÉVIER
COMME LA CHAIR DU POULPE.
RALLUMER LA BRAISE À COUPS DE CRACHATS.
BAVARD BRUYANT SACCAGE.
ÉCRIRE POUR LES BOUCHES, LES CYMBALES,
LES BAGUETTES ET LES PEAUX TENDUES.
S’ÉMERVEILLER DES DÉBRIS APRÈS LA DISPUTE.
RACONTER COMMENT
LE PREMIER ALBUM DE DIAM’S
EST UN REMÈDE AU MAL D’AMOUR.
PARCE QUE LES MAJORETTES
FINISSENT TOUTES SOUS UN TAS DE BÛCHES
OU DANS UNE BÉTONNEUSE
EST UN POÈME-ÉMISSION-RADIO SUR LA PLACE
PUBLIQUE QUI EXPLORE LE VACARME ET LA
MISE EN SCÈNE DU DÉBAT

/
DISTRIBUTION

Pina Wood, artiste polymorphe
Hélios Mikhail batteur
Frédéric Devaux sondier
en compagnonnage avec Générik Vapeur