SEP 21 > JUI 22
Le Vent des Signes
Compositeur associé
Matthieu Guillin

Dispositif SACEM / Ministère de la Culture

Matthieu Guillin, compositeur associé à la scène Le Vent des Signes pendant 1 an, grâce au dispositif Sacem/Ministère de la Culture Compositeur associé à une scène pluridisciplinaire.

Joie de convoquer les publics autour d’artistes majeurs de la création et de la recherche musicale actuelle (Alessandro Bosetti, Violaine Lochu, Julien Desprez…).

Joie de compagnonner avec le GMEA – Centre National de la Création Musicale Albi-Tarn (depuis près de 4 ans) autour de propositions complices qui déverrouillent le figé, découvrent des paysages qui remettent en branle la danse de notre quotidien, déchirent tout à neuf notre respiration…

Ancré dans la création artistique contemporaine et pluridisciplinaire, Le Vent des Signes fonde son projet sur les dialogues entre les arts scéniques et tous les autres arts ; la manipulation et l’imbrication des matériaux ; les correspondances et les hybridations des esthétiques où les disciplines se stimulent, se dynamisent.
C’est au cœur de cette effervescence et des enjeux d’usages contemporains que nous développons une attention toute particulière aux musiques.
Ainsi notre intime conviction de soutenir l’artiste Matthieu Guillin dans sa démarche de création, pendant un temps suffisamment long, pour qu’il puisse se consacrer à des compositions et à la transmission sensible envers les étudiants, les professionnels, les initiés et non-initiés et les nouveaux publics à rechercher— toutes choses qui le passionnent. Vaste chantier.

Au plaisir de vous retrouver tout au long des événements musicaux qui vont rythmer ces prochaines saisons.
Puissions-nous ensemble désactiver de nos réflexes, accueillir l’imprévisible juste assez pour sortir de nos paramètres par défaut.

La compagnie éOle soutient la résidence de Matthieu Guillin au théâtre Le Vent des Signes
Dans la vie d’éOle, compagnie fondée il y a plus de vingt ans, ce sont toujours les trajectoires artistiques et humaines qui décident des contenus, tracent des lignes de force et de partage, définissent, dans un contexte de liberté de pensée et d’action, les contenus dynamiques et renouvelés du projet artistique. Matthieu Guillin a rejoint éOle en 2017 et il y occupe, depuis, une place essentielle au titre de son travail d’artiste et de son implication dans les projets de résidences et de productions que nous développons dans nos studios à Odyssud et en tournée.

La résidence qui s’ouvre, en compagnonnage avec Le Vent des Signes constitue une nouvelle ouverture, de nouveaux axes de partage.

En 2005, c’est justement dans ce théâtre que naissait la performance « Artaud Corpus Fragments* », sorte de rituel musico-poétique préfigurant l’émergence des formes performatives où le compositeur n’est plus simplement l’architecte de partitions ou d’environnements sonores, mais également celui qui en active la matière interne, au moment du concert. C’est à cet endroit, à cette jonction entre performance et écriture, que Matthieu Guillin développe sa pratique et nous sommes, à éOle, très heureux d’en accompagner le projet. Rares sont les complicités si profondes, entre un lieu, un artiste et le temps… le temps, ici 2 saisons, pour que puissent éclore les projets et les rencontres et que continue de se développer le chemin de la création musicale, sonore et scénique.
Pierre Jodlowski
* Artaud Corpus Fragments, action scénique autour d’Antonin Artaud et Pierre Henry – musique et traitements en direct : Jacky Mérit / Pierre Jodlowski ; poésie sonore : Sébastien Lespinasse. Projets co-réalisé par éOle et le Vent des signes en 2005.

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DISTRIBUTION

Matthieu Guillin compositeur & interprète
Caroline Contour, Abdessamad El Montassir workshops, labos
Alessandro Bosetti, Violaine Lochu, Julien Desprez artistes invités

BIOGRAPHIE

Matthieu Guillin chemine dans le chaos nourrissant de multiples formes artistiques, puis attrape la création sonore comme vecteur principal.
Allie son énergie à la matière pour mettre en écho les dissemblances.
Essaye d’augmenter nos facultés à percevoir le divers.
Se demande si l’écoute active est encore une solution.
Se demande comment il fera sans électricité.
Aime tout autant les chants traditionnels Albanais et l’errance.
Préfère de justesse les maladresses de son père aux plaisirs difficiles de la composition.
Cherche à rendre compte de l’expérience sensible et complexe de la vie à travers l’écoute, trouve ça impossible et recommence.
Est surement en résistance contre l’homogénéisation culturelle et les coercitions séductives en tout genre.

Né en 1987, Matthieu Guillin partage son travail entre le spectacle vivant, la composition acousmatique et l’improvisation libre.

CRÉDITS

©Dawa Salfati