Fragmentation

Fragmentation de Patricia Farazzi
Ça parle de guerre, de toutes les guerres. Ça parle de performance faite sur un vieux rafiot. Ça parle de rites funéraires. Ça parle de la mémoire et de l’oubli, et des fragments de mondes brisés.

Isabelle Luccioni, Marc Merlo et Auguste Harlé veulent entrer dans la nuit intérieure du livre, allumer des feux, écouter ce que disent les images, entendre les silences, fermer les yeux, faire résonner les multiples voix, faire apparaître les rêves éveillés.

Tourbillonnant entre la poésie, l’ironie et les rêves, les 30 chapitres de Fragmentation sont comme les fragments d’une histoire qui s’est déroulée en Amérique latine dans les trente dernières années du vingtième siècle, au cours desquelles des populations furent torturées et assassinées sans que les bourreaux soient, le moins du monde, inquiétés.
Fragmentation reconstitue les morceaux de vie éparpillée de ceux qui ont été livrés vivants à l’oubli et au secret, et, nous dit en silence et dans le creux de l’oreille : nous sommes vivants, ne le dites à personne.