12 SEP > 12 OCT
Le Vent des Signes
Résidence
Arno Calleja

Écrivain en Résidence

Le Vent des Signes déploie, active et fait entendre des écritures contemporaines incisives.
Pour que ces écritures existent, il convient de leur offrir des lieux, de travail, d’explorations, d’épreuves. Des temps de laboratoire.

Le Vent des Signes ouvre son plateau au travail de compagnies en danse et théâtre, mais ouvre aussi ses espaces à des pratiques d’écriture sous forme de résidences d’écrivain. Résidences libres, sans impératif de production, sans le rendu souvent incontournable. Des résidences en forme d’amitié, de confiance. Table, chaise, lumière, silence. Bon courage et bossez bien.

Au cœur de ces résidences, il y a appétit pour ces textes, certitudes de leur absolue nécessité, joie qu’ils éclosent. Il y a aussi une idée de compagnonnage. C’est-à-dire s’inscrire dans la durée, et non enfiler les noms comme des perles dans un collier pour collectionner les collaborations et démontrer la ruche en activité.
Il n’y a rien à démontrer. Il n’y a rien à prouver. Ça va, hein? Il y a à créer. Il y a à faire et à rendre possible. Il y a à permettre. À approfondir. À entretenir.
Charles Robinson

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DISTRIBUTION

ARNO CALLEJA, écrivain accueilli en résidence avec le soutien d’Occitanie Livre et Lecture

BIOGRAPHIE

Arno Calleja, né à Marseille, a étudié la philosophie et a commencé à publier en revues au début des années 2000. Il a longtemps travaillé à Marseille comme chargé de mission sociale auprès de personnes en grandes difficultés. Ses textes se caractérisent par une parole libre, déraillante, saisie avant toute censure et laissée à son auto-engendrement. S’alléger du poids du temps, recouvrer le flux du monde dans un flux langagier, voilà l’ambition de cette parole qui de toute pulsion fait texte.
Il co-dirige la revue « Muscle » avec Laura Vazquez.

À Toulouse, au Vent des Signes, je souhaiterais travailler à l’écriture d’une série de courts textes. Ce sont des textes que j’aime écrire dehors, en marchant, dans le froid ou la chaleur, dans des états semi-modifés, dans la fatigue, la migraine, l’euphorie, etc. Ce sont des textes qui viennent dans l’énergie, la joie, et une joie noire parfois, écrits vites et avec le minimum de repentir.
Arno Calleja


Ces compagnonnages s’entrelacent donc, et durent, et reviennent. Ils ramifient. Ils pollinisent. Ils donnent des fruits tardifs, récoltés à quelques années de distance.

Parmi les graines, une bibliothèque potentielle se construit au Vent des Signes. Chaque auteur invité laisse un texte en partant. Un texte qu’il a puisé dans ses bagages, et qu’il dépose façon carte postale sur le frigo, souvenir sur les étagères, invitation à la rêverie et invitation au travail : un répertoire germe amicalement.
Charles Robinson

DOSSIERS/PRESSE

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