27 MAI | 14H30
Le Vent des Signes
Rencontres
Mélanie Traversier & Pierre-Yves Macé

L’Histoire à venir

Créé en 2017 à Toulouse, le festival L’histoire à venir est un espace d’échange original dans lequel chercheur·ses, auteur·rices et artistes viennent partager leurs travaux et leurs idées. Cette manifestation annuelle a pour ambition de réengager le savoir et renouer le dialogue citoyen avec l’histoire. Cette 6e édition du festival aura lieu à Toulouse du 25 au 28 mai 2023 autour de la thématique “Il était une fois le progrès”. Réengager le savoir, mettre la recherche en lumière, renouer le dialogue citoyen avec le passé et l’histoire, renforcer le pacte entre la démocratie et la connaissance : voilà l’ambition de la manifestation toulousaine L’histoire à venir.

14h30 | XVIIIe/XXIe siècles : la petite musique de l’innovation
Labo d’histoire animé par Yannick Simon (musicologie), avec Pierre-Yves Macé (compositeur) et Mélanie Traversier (histoire)

Le progrès et l’art ne font pas toujours bon ménage. Certes, l’art est en perpétuel renouvellement, mais assimiler cette transformation à une forme de progrès est problématique. Dans le domaine de la musique, que nous aborderons avec l’historienne Mélanie Traversier (L’Harmonica de verre et Miss Davies, Seuil, 2022) et le compositeur Pierre-Yves Macé, les conditions de production et de diffusion, les instruments, ou encore les techniques d’exécution s’inscrivent en revanche dans un processus évolutif. Au XVIIIe siècle comme aujourd’hui, quel dialogue l’innovation entretient-elle avec l’art ?

17h00 | Esclavage et cinéma : à quoi sert-il de voyager dans le temps ?
Atelier proposé et animé par Antoine Guégan (histoire). En partenariat avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME)

Case départ (Thomas Njigol, Fabrice Éboué et Thomas Steketee, France, 2011) et Sankofa (Haile Gerima, 1993) sont deux films qui reposent sur le principe d’un voyage dans le temps. Des personnages noirs sont ainsi confrontés à la réalité de l’esclavage. Il s’agira alors de comprendre comment cette « rencontre » avec l’esclavage sert des enjeux différents. Dans Sankofa, le retour dans le passé confronte les descendant·es d’esclaves à leur histoire afin qu’ils puissent mieux lutter dans le présent. Dans Case départ, il s’agit d’accepter ce que la société contemporaine offre, puisque la situation actuelle est toujours meilleure que l’esclavage.

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DISTRIBUTION

Organisateurs théâtre Garonne, université de Toulouse Jean-Jaurès, université de Toulouse (ex université fédérale), Ombres blanches et Anacharsis

Soutiens Région Occitanie – Conseil départemental de la Haute-Garonne – Mairie de Toulouse – Centre national du livre (CNL) – Occitanie Livre & Lecture – Centre national de la recherche scientifique (CNRS) – Sciences Po Toulouse – Structure des mondes sociaux (SMS) – Investir l’avenir – France Amérique Espagne Sociétés Pouvoirs Acteurs (FRAMESPA) – Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES) – Patrimoine, littérature, histoire (PLH) – Laboratoire des sciences sociales du politique (LaSSP) – Institut universitaire de France (IUF) – Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS) – Librairie Floury – Agence de l’eau Adour-Garonne – Le Vent des Signes

TARIFS

Entrée libre