Il est recommandé de suivre ces instructions pour
maintenir la littérature dans un état de fonctionnement
optimal et pour maximiser sa longévité.

[…] La connexion, c’est la sensation de s’arrimer à l’instant présent. De s’absorber totalement dans l’expérience au moment où elle est vécue, l’esprit tout entier tendu vers chaque détail.

et ce serait aussi simple et compliqué que ça et ce serait tout

(et quelque chose s’est passé en ces lieux de nous)
(mais quoi ?)
(qui eut réellement lieu)
(mais déjà semble ri)
(dicule) 

A part ça,  ça va. C’est juste les cheveux qui démissionnent, abandonnent, se désocialisent.

J’aurais aimé que tu finisses tes jours dans ta maison, à bêcher une rangée de patates ou à nourrir tes poules.

Mesdames et Messieurs les candidats en campagne,
Mesdames et Messieurs qui tressautent à leurs côtés, vous avez dit Culture ?

En fait c’est différent et pas.

Un matin, s'étirer jusqu'aux bouts du monde, c’est la première création d’Ek-stasis prod | Catherine Phet.

1 an pour explorer, s’épauler, imaginer, concocter des rendez-vous, produire 1 pièce sonore et des documents, aller à la rencontre des publics, partager des temps de recherche et de création [ensemble].

Ils sont là, parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l'exact inverse

N’abandonnons pas nos rêves.
Nous re-trouver.
Nous accorder un temps de retrouvailles – yeux et voix à portée de vue.

Disons que nous avons peut-être besoin de souffler.
Besoin d’un moment privilégié pour discuter, réfléchir, sans qu’il soit question d’un projet à monter, d’un partenariat à nouer. Un moment pour nous.

Les plaies de l’Égypte. Les sauterelles par milliards dans tes bronches par tous tes orifices, les œufs par milliards, les vers les asticots sous ta peau par milliards, la pourriture par milliards, les pustules par milliards, ça tu connaissais.
La covid ?

Rencontrer Alain Béhar, rencontrer ses œuvres, ses essais, ses expériences, ses textes, son jeu, c’est entrer en poésie. C’est renouer avec le large des étendues sans frontières.

Nous avons besoin de métaphores.
Nous avons besoin de regarder à nouveau, pour penser encore, pour ressentir par un autre biais.
Pour revenir à l’unité complexe et mouvante de tout ce qui fabrique de l’être.
Allez, on se fait une métaphore ?

Marcher des heures durant --- un pas --- puis un pas --- puis un pas

Une équipe de journalistes m'a demandé quel est mon positionnement concernant le pass sanitaire et sa future application ?

Regarde
Regarde l’horizon
Et après
Loin après.

Un truc pour se redire l’amour ?

Dans nos sociétés agitées par les pulsions, la sublimation semble en voie de disparition, au profit du déni et du passage à l’acte.